Alors que la crise immobilière sévit et que le nombre de passoires thermiques explose, le coût de l’acquisition d’un logement énergivore peut s’avérer être une belle opportunité, mais à ne pas prendre à la légère…

Un marché propice aux passoires énergétiques

Dans le contexte actuel, économique et règlementaire, la traque aux logements énergivores a bien des répercussions sur le marché immobilier, en particulier en termes de négociation. En effet, les passoires thermiques, dont le nombre croît de jour en jour, ayant par nature des problèmes d’isolation, les vendeurs doivent revoir leur prix de vente à la baisse, et ce jusqu’à -30 % par rapport à des logements similaires.

Une aubaine pour les acquéreurs ?

Qu’il s’agisse de primo-accédants ou d’investisseurs, il peut s’agir d’une belle aubaine pour acquérir un bien immobilier à un prix inférieur, à condition bien sûr de prendre en compte ce que cela implique. Notamment sur le plan règlementaire, avec la loi Climat, qui prévoit l’interdiction de location pour les logements de classe G, puis F à l’horizon 2028. Il faut donc envisager, avant de prendre une décision, les travaux qui devront être réalisés pour une meilleure performance énergétique.

Une anticipation essentielle

Acquérir une passoire thermique, bien qu’avantageuse, doit donc être mûrement réfléchie avant de se lancer. Il faudra se renseigner sur les travaux de rénovation énergétique nécessaires, en particulier auprès de l’Anah (Agence nationale de l’habitat) ou de France Renov’, afin de connaitre les tenants et les aboutissants, mais aussi les aides auxquelles vous pourrez prétendre.