Si l’on parle très souvent des difficultés à chauffer un logement énergivore, on a tout aussi souvent tendance à négliger l’impact en été. On assiste ainsi à une nouvelle forme de précarité énergétique, pour ne pas dire « bouilloire d’été ».

Quand la précarité énergétique donne chaud…

Plus de la moitié des Français interrogés, lors d’une enquête menée par la Fondation Abbé Pierre, confirment souffrir de la chaleur dans leur logement en été. Ce sont essentiellement des personnes âgées, des jeunes et des ménages vivant dans des quartiers populaires. La Fondation dénonce cette forme de mal-logement qui est rebaptisé « précarité énergétique d’été ». Au regard du réchauffement climatique, cette tendance ne devrait pas s’arranger au fil du temps.

… Et coûte cher au niveau financier et de la santé.

La chaleur coûte cher. Non seulement, elle entraine une plus grande dépense en eau, avec plus de douches, mais aussi en électricité pour les personnes qui n’ont pas d’autres choix que d’acheter un climatiseur, qui constitue à lui seul une autre dépense substantielle. Un logement mal isolé et énergivore en été peut aussi entrainer des problèmes de santé comme la déshydratation, un sommeil peu récupérateur et d’autres troubles qui en découlent.

La Fondation Abbé Pierre réclame de vraies mesures

Pour toutes ces raisons, la Fondation Abbé Pierre suggère différentes actions comme la mise en place du plan Volets pour équiper tous les ménages, ainsi que la réalisation de travaux de régulation thermique au niveau des bâtiments ou encore des aides financières pour aider les ménages à payer le surcoût sur les factures d’énergie.