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Alors que la France s’engage dans une course à la rénovation énergétique, des milliers de logements disparaissent du parc locatif. Entre logements vacances qui ne sont pas rénovés et désengagement de l’État, la situation semble atteindre un point critique, notamment à Paris.
Quand l’enjeu de rénovation freine la location
Depuis janvier 2025, les logements classés G au DPE sont interdits à la location. Si cela constitue une avancée au niveau écologique, la réalité budgétaire est tout autre. En effet, les aides à la rénovation, dont MaPrimeRénov’, ne suivent plus. Au regard des délais, des plafonnements des aides et des retards administratifs, les propriétaires préfèrent donc laisser leur logement vide ou en faire une résidence secondaire.
Le cas problématique de Paris
La capitale compte pas moins de 290 000 logements vacants en 2024 et ce chiffre record pourrait bien augmenter davantage cette année, en particulier dans l’Ouest parisien. Qui plus est, les travaux en copropriétés sont freinés par les votes nécessaires, ce qui ralentit davantage le nombre de logements pouvant être remis en location.
Pour éviter que la situation du marché locatif ne s’aggrave, les associations et élus appellent à plus d’autonomie fiscale pour les villes… et à une vraie stratégie d’urgence.