Qualité de l’air : la stratégie nationale prend un tournant significatif

Publié le 22/05/2025

Le Conseil d’État a acté ce 14 avril la fin d’un contentieux majeur sur les niveaux de dioxyde d’azote (NO₂) dans plusieurs agglomérations françaises. Cette décision marque un tournant dans la lutte contre la pollution atmosphérique, fruit d’une action concertée entre l’État et les collectivités. Mais le chemin vers un air vraiment sain est encore long.

Des mesures qui portent leurs fruits

La mise en place de zones à faibles émissions (ZFE), depuis 2017, au sein des grandes métropoles a permis d’améliorer significativement la qualité de l’air, en particulier dans les grandes villes comme Paris et Lyon, où les concentrations en NO₂ ont baissé d’un tiers. Ce progrès s’inscrit dans le cadre du Plan national de réduction des émissions de polluants atmosphériques (PREPA), décliné localement via les Plans de Protection de l’Atmosphère (PPA).

Vers des normes plus strictes d’ici 2030

La satisfaction d’atteindre les seuils actuels (40 µg/m³) ne doit pas masquer l’exigence des prochaines étapes : à compter de 2030, les normes européennes divisent cette valeur par deux. D’ici 2050, elles devront être alignées sur les recommandations de l’OMS, soit 10 µg/m³. Afin d’atteindre cet objectif, le Gouvernement compte bien accélérer les efforts en termes de mobilité, d’une part, et de réduction des émissions émanant du chauffage au bois.


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