De plus en plus conscients de l’enjeu que représente la performance énergétique d’un logement, les acquéreurs se montrent plus réticents quant à l’acquisition de logements énergivores, plus précisément les passoires thermiques. Avec les nouvelles exigences en matière de DPE (diagnostic de performance énergétique), ces logements sont non seulement dévalorisés, mais l’évolution de leur prix ralentit également.
Vers une dévalorisation des logements énergivores
Avec une dépréciation de près de 4 %, les biens les plus énergivores subissent les conséquences de la loi Climat et des réformes associées, notamment en termes de prix. D’après l’étude Opinionway, le prix de vente des passoires énergétiques s’avère inférieur à celui des autres logements. Qui plus est, l’écart se creuse davantage en milieu rural.
Une évolution ralentie des prix de vente
Outre cette dévalorisation, les prix de vente des passoires thermiques suivent une courbe d’évolution plus lente que les autres logements (hausse de 3,7 % depuis juillet 2021, contre 7 % pour les autres biens).
Explosion du nombre de passoires énergétiques face un DPE qui guide les négociations
Si la hausse des ventes de passoires thermiques est importante, cela peut aussi être lié au nouveau mode de calcul du DPE qui, de fait, augmente le nombre de logements énergivores. Cela peut aussi s’expliquer en partie par l’expulsion des passoires énergétiques du marché locatif.
En parallèle, un mauvais DPE peut créer une excellente ouverture pour une négociation du prix de vente du logement. A contrario, il peut aussi s’agir d’un frein aux visites. Pour information, c’est à Paris, dans la Creuse et dans le Cantal que les passoires thermiques sont les plus nombreuses.